Prenez l’air… Respirez !
Faire le vide pour faire le plein…
Respirer est si simple que l’on n’y porte aucune attention, nous considérons la respiration comme une autre fonction naturelle de notre corps.
Et si nous n’accordions pas toute son importance à notre souffle ?
Apprendre à respirer « à l’endroit » est primordial.
Au moindre changement émotionnel, au moindre changement d’état, à la moindre pensée, la respiration se modifie.
La pratique des techniques respiratoires conscientes et surtout leurs bienfaits sont souvent ignorés dans nos cultures, alors qu’ils sont naturellement utilisés depuis des millénaires en Orient.
Respirer « bloqué » fait partie de notre lot quotidien et c’est presque uniquement lorsque notre corps est au repos (endormi) que la respiration profonde reprend ses droits.
Le reste du temps, il est constaté que ce sont les poumons et parfois même les épaules (!) qui se soulèvent et s’abaissent lors des mouvements respiratoires minimums que nous offrons à notre organisme.
Pratiquer une respiration complète, régulière, ample et libre permet de soulager, de réguler l’organisme, le système nerveux, les émotions, et enfin de prendre un « bon bol d’air », tout naturellement !
Utiliser le diaphragme
Le diaphragme, véritable piston, est un muscle qui sépare le thorax du ventre et joue un rôle essentiel dans la respiration.
A l’inspiration, le diaphragme descend et appuie sur les organes abdominaux, le ventre se gonfle. Les côtes s’écartent, la cage thoracique s’ouvre, augmente de volume.
A l’expiration, qui suit l’inspiration spontanément, l’air est chassé, chargé de déchets. Le diaphragme remonte dans la cage thoracique et libère le ventre de sa pression. Les côtes s’abaissent et ventre se creuse.
En lisant ces quelques lignes, peut-être avez-vous remarqué que, contrairement à ce qui est écrit, votre ventre se creuse à l’inspiration et se relâche à l’expiration. C’est que vous ne respirer pas « à l’endroit »… Regardez un enfant dormir, vous verrez les mouvements de son ventre : gonflement à l’inspiration, abaissement à l’expiration. Ces mouvements sont naturellement justes. Mais pourquoi l’avons-nous « oublié » ?
Sans doute que personne ne nous a appris comment respirer, sans doute que nous ne nous sommes pas posé la question du bon déroulement de cette fonction naturelle…
Sous l’effet du stress ou d’une émotion, le diaphragme se bloque.
Les manifestations qui sont liées à ce blocage sont différentes selon chacun. La sensation d’oppression des poumons, la boule à l’estomac, la pointe au creux de la poitrine, le haut du dos et la nuque qui se crispent, le ventre qui se noue, la digestion qui ne se fait plus correctement et tout le corps est prêt à se dérégler…
Oxygéner le cerveau et de tous les organes qui composent notre corps
A l’inspiration, nous faisons pénétrer dans notre corps l’oxygène nécessaire à toutes nos cellules pour nourrir efficacement nos organes et notre cerveau.
A l’expiration, nous faisons sortir l’air du corps, chargé des déchets qu’il a rejetés.
C’est pourquoi il nous faut chercher à prolonger l’expiration pour « nettoyer » efficacement l’intérieur de notre corps.
Le stress physiologique généré par une mauvaise respiration induit un mauvais fonctionnement du système nerveux qui se complaît alors en « alerte ».
Bien oxygéner notre cerveau va favoriser une bonne récupération de notre système nerveux et faciliter un mieux-être pérenne.
La libération des tensions par une respiration « à l’endroit » procure un soulagement efficace.
Pour pratiquer la respiration « à l’endroit », autrement appelée « la respiration ventrale ou abdominale », il faut réapprendre le chemin de l’air dans notre corps.
La Sophrologie enseigne rapidement comment oxygéner notre corps de façon performante, grâce à des exercices simples et facilement reproductibles de « mécanique respiratoire ».
Je vous reçois en cabinet pour des séances individuelles, la respiration s’apprend.
Pour aller plus loin, je vous conseille la lecture de mon ouvrage consacré à la re-découverte de la respiration : Le Petit Livre de la Respiration – paru aux éditions First en septembre 2021